dimanche 8 janvier 2012

Ardmore 1992, Liquid Sun (fr)

Voilà une bouteille qui n'a pas fait l'unamimité puisque l'écart entre la meilleure note (92) et la moins bonne (47!!!) est le record absolu dans l'histoire (certes encore récente) des WDTS. Une bouteille qui a ses adorateurs et ses détracteurs. Malgré cette cote extrêmement basse, la moyenne attribuée à cette bouteille hors du commun qui coûte 80 euros est de 81,89.
Voici les notes extrêmes:

Savoureur
Aspect: Riesling
Nez: Intensité moyenne à forte, alcool bien intégré, fromage (camembert, munster) (c’est très agréable pour ceux qui, comme moi, aiment ce genre de fromage), air marin, médicinal (antiseptique), fermier (paille dans étable), fumée et tourbe en arrière fond
Bouche: Intensité moyenne à forte, la fumée et la tourbe sèche dominent tout en laissant de la place aux arômes fermiers, marins et antiseptiques. Exactement l’inverse du nez
Finale: moyenne
Avec eau: Un peu moins intense en nez et en bouche, un peu d’amertume en bouche, j’aime moins avec eau
Conclusion: Un whisky intéressant et bien équilibré. Il lui faut du temps pour bien s’exprimer. J’aime bien.
92/100

Canis Lupus
Robe : Pâle, vin blanc.
Nez : 1er nez acide, vinaigré, sûr, âcre. Des notes de pourriture, relent de poubelle. Puis passe par des notes herbacées. De temps en temps, une bouffée gourmande de fruit confituré arrive à percer pour s’évanouir aussitôt. Amertume. Et toujours ces désagréable relents de décharge qui gâchent le tout et vont même jusqu’à évoquer le purin.
L’eau harmonise ce nez, mais sans vraiment faire disparaître les notes désagréables. Toutefois, de belles notes florales et fruitées s’expriment enfin au point de réussir à embellir ce nez. Mais pas assez pour complètement faire disparaître les mauvaises odeurs.
Bouche : Très (trop ?) grasse, beaucoup de matière. On retrouve les notes désagréables perçut au nez, l’impression de manger dans une poubelle.
L’eau harmonise cette bouche mais on sent qu’il n’en faudrait pas beaucoup pour passer le seuil de la surdilution. Là encore, plus d’harmonie, mais sans parvenir à un résultat plaisant.
Finale : Sur les même notes que la bouche et le nez, elle devient astringente au fil du temps.
L’eau révèle une sorte d’amertume minérale et métallique. Beaucoup de fumée astringente au bout de quelques minutes.

Commentaire : J’ai déjà bu de mauvais whiskys, mais il était indéniable qu’ils étaient des whiskys. Là, je ne sais pas trop ce que j’ai eu dans mon verre. J’espère seulement qu’il ne s’agissait pas de jus de poubelle. Sans aucun doute l’un des plus mauvais alcool, tout types confondus, qu’il m’ait été donné de goûter. Et malheureusement, l’eau ne le sauve pas vraiment.
47/100
Un tel écart semble improbable. Pour se faire une bonne idée de cette bouteille, il est vivement recommancé de consulter l'ensemble des notes : http://www.whisky-distilleries.info/WhiskyWDTS/2011-04/Bottle2.shtml


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